lundi 1 février 2010

Une reprise économique qui profite aux riches et aux crapules!

Nous voilà à l'heure de ce que les capitalistes appellent la “reprise” économique. Nous sommes déjà en mesure de nous demander à qui profite cette fameuse reprise parce que nous (les travailleurs et les travailleuses) leur reprise, ne fais pas grande différence à la fin du mois.

En réalité, cette reprise est surtout pour les gros actionnaires qui ont vus leurs titres remontés vers la fin de 2009, ou encore pour les entreprises et les banques qui ont fait leurs choux gras des subventions qu'ils ont reçu à même les poches des travailleuses et des travailleurs. À la fin 2009, le magasine Les affaires écrivait: “Selon une estimation de Genuity Capital Markets, les revenus d'ensemble des opérations sur valeurs (le marché des capitaux) des banques canadiennes ont augmenté de 125 % jusqu'à présent cette année, par rapport à l'an dernier, à environ 5,5 milliards $”

Au Canada les banques se portent beaucoup mieux que la classe prolétarienne. Depuis la crise”, le gouvernement Harper a voté l'injection d'un total de 200 milliards de dollars dans les grandes banques canadiennes. Tout cet argent pour soit disant les aider à se sortir de la crise... mais quand on voit leurs 5,5 milliards de profits pour 2009, l'arrogance est frappante!

Ce que le gouvernement a donné aux banques dépasse largement les mesures d'aide directe aux travailleur-euse-s. Beaucoup d'emplois ont été perdu (20 000 à Montréal l'été dernier!) et pour plusieurs autres les patrons en ont profité pour exiger de leurs employéEs des reculs sur les conditions de travail. « T'es pas content, prends la porte, y'en a 20 000 autres qui attendent pour avoir une job! »

Ce 200 milliards sera en grande partie transféré au déficit canadien (85 milliards sur 5 ans) et en faisant éponger le reste par des coupures dans les services et des augmentations de tarifs. Tout le monde va payer, mais on le sait bien que pour les riches ça ne fera pas une grosse différence.

Après avoir donné sans compter aux banques, quand on a besoin de fonds pour le transport en commun, on préfère refiler la facture aux usagers: augmentation de 60% pour les usagers du métro Longueuil, sans compter que le prix d'une passe mensuel a augmenter de 49% en 10 ans!

Que dire également des tarifs d'Hydro qui ont augmenté de 17% en 5 ans. Il semble que le gouvernement avait absolument besoin que sa vache à lait lui rapporte un peu plus... quitte à prendre à la gorge des milliers de familles qui avaient déjà de la difficulté à payer leur facture. Pas de quartier pour les plus pauvres, mais à la première occasion ils engraissent les banquiers: voilà la nature de nos gouvernements.

Maintenant les média dirigés par les capitalistes veulent nous faire avaler que le Québec vit au dessus de ses moyens et qu'il faut couper dans le “gras”, sauf que nous on en a pas de gras. On est les bras de la production, des entreprises, on récolte à peine ce qu'il faut pour payer les comptes alors qu'eux font des millions voir des milliards sur notre dos et c'est à nous de couper?! Est-ce qu'on doit payer pour cette crise que nous n'avons pas causé? À cette question nous répondons: non!


C'est aux riches, aux banques et aux bourgeois de payer!

Eux, ils en ont du gras! Que les banques et les entreprises remboursent ce qu'on leur a donner! Qu'ils en prennent dans leurs profits, dans leur bonus et dans leur salaire qui n'a rien à voir avec le nôtre! Mais les politiciens qui prétendent nous représenter n'ont pas les mêmes intérêts que nous, ils sont généralement issus des rangs de la même classe de rapaces, la bourgeoisie.

Le gouvernement ne fait donc que défendre les intérêts de sa propre classe sociale.

Si on ne veut pas encore écoper pour une crise qu'on a pas créé, on ne peut se fier sur ces rapaces qui bourrent les poches des leurs, il faut qu'on se mobilise et qu'on lutte. La solution ultime c'est que le pouvoir soit réellement entre les mains des travailleuses et des travailleurs pour prendre des décisions qui vont dans le sens de nos intérêts. Il faut que les décisions soient prises en fonction de nos besoins.

Pour nous, il n'y a pas 36 000 solutions, bien que nous devons lutter pour nos revendications afin d'améliorer du mieux qu'on peut nos conditions de vie dans l'immédiat; il nous faut aussi lutter pour le socialisme, car celui-ci organisera le travail d'une façon vraiment différente. Les entreprises ne seront plus des propriétés privés, mais collectives. L'économie sera planifiée et non soumise aux lois du marché. L'organisera la production et du travail sera faite en fonction des besoins des masses contrairement au capitalisme qui le fait pour que les bourgeois fassent du profit. Le socialisme c'est à chacun selon ses besoins, à chacun selon ces capacités.

Pour y arriver il faut commencer s'unir, se mobiliser et combattre! Se mobiliser aujourd'hui contre les attaques d'un gouvernement capitaliste afin de construire le camp de la révolution. La bourgeoisie est une classe uni et bien organiser, pour la combattre, il nous faut l'être aussi et nous avons la force du nombre! Bien-sûr ce mouvement ne se créera pas du jour au lendemain.

L'organisation communiste Force prolétarienne! agira dans le but de rassembler les éléments les plus résolu à lutter contre le capitalisme.

Notre confiance dans le potentiel révolutionnaire du prolétariat est innébranlable: le prolétariat va surmonter tout les obstacles et mener la révolution à la victoire jusqu’au communisme.

L'unité des exploitéEs dans la lutte et l'action, voilà comment nous entendons combattre et construire le camp de la révolution!

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