La boulangerie Weston de Longueil mettra à pied 150 ouvrier-ères qui produisaient 150 000 pains par jour. Les patrons jugent que les conditions de travail, protégés par le syndicat sont trop rigides et cessent les négociations en relocalisant sa production là ou ils pourront mieux exploiter leur main d’oeuvre. Quand on sait que la compagnie Weston/Loblaws est au 24ième rang des patrons les mieux payés au Canada en 2009 avec un salaire annuel de 8,8 milions de dollars, il y a de quoi grincer des dents: ils prétendent devoir réduire leur coûts, alors qu’ils ne veulent que faire plus d’argent sur le dos des travailleur-euse-s. Il en est de même pour Saputo qui a annoncé la fermeture de son usine de Brampton en Ontario sous prétexte d’avoir été touché par la crise économique. La production sera relocalisée ailleurs et 190 travailleur-euse-s se retrouveront sans revenu. La raffinerie Shell dans l’est de Montréal, dont la situation financière n’est pas plus désastreuse, a annoncé sa fermeture et la mise à pied de 800 travailleur-euse-s alors que 3500 autres seront affectés indirectement. Bien que la raffinerie soit encore rentable, les nouvelles méga installations construite en Asie qui ont une technologie plus avancée, qui exploitent plus durement ses employé-e-s et qui se conforment à des normes environnementales moins élevés, vont générer encore une fois de plus grands profits dans le mépris de l’environnement et des conditions de vie des prolétaires. Face à cela, on ne peut faire autrement que d’être révolté face au sort réservé à ceux et celles qui produisent la richesse. Force prolétarienne affirme aujourd’hui sa solidarité avec ces prolétaires!
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